L'architecture carcérale du XIXe siècle à l’épreuve du XXIe siècle.
"Pour cette séance sur la prison de la Santé, il s’agira de réunir des historiens de l’architecture, les architectes de l’APIJ, ceux lauréats de l’appel d’offres, les restaurateurs et entrepreneurs en charge du chantier pour évoquer les conditions d’édification puis les évolutions successives du bâtiment jusqu’au chantier en cours, avec les choix patrimoniaux particuliers qui ont été faits.
Pour étudier aujourd’hui, quelque cent cinquante ans après son ouverture, le cas de la prison de la Santé, ouverte en 1867 et toujours maintenue dans sa fonction d’origine, s’ajoutent aux problématiques de restauration celle du phénomène encore nouveau de la patrimonialisation d’établissements carcéraux. Si ‘ les prisons font aussi partie de notre patrimoine ’, pour reprendre le titre d’un appel lancé par plusieurs historiens dans Libération le 18 septembre 2014, le chantier de la prison la Santé est particulièrement révélateur des difficultés liées aux ajustements successifs et à la réhabilitation d’un programme à la charge symbolique grande, emblématique de l’enfermement du XIXe siècle en France, et aux contraintes multiples."
Avec
Elsa Besson (INHA)
Caroline Soppelsa (laboratoire InTRu, université François-Rabelais, Tours)
Arnaud Timbert (INHA)
Cycle “Architectures restaurées”.