Au cours de la seconde guerre mondiale, les bombardements ont provoqué de nombreuses destructions dans toute la France y compris au cœur de la Beauce, à Chartres, chef-lieu de la préfecture d’Eure-et-Loir.
Dans l’après-guerre, ces destructions de logements combinées à l’exode rural, au regain démographique et une immigration croissante accentuent le manque de logements déjà manifeste avant guerre. Le mnistère de la Reconstruction et de l’Urbanisme (MRU) lance alors, dans tout le territoire et notamment à Chartres, des opérations de construction.
La cité Rechèvres 200 (pour 200 logements) des architectes R. Camelot, L. Sainsaulieu et J. Rivet, ici présentée à travers un livret et une exposition, est un exemple de ces politiques publiques d’après guerre en matière d’urbanisme, de l’histoire de l’architecture, de l’ingénierie et de l’industrie des années 1950. C’est également un pan de l’histoire sociale et urbaine chartraine par l’identité reconnue du quartier dans la ville.
Publication et exposition réalisées par le CAUE 28, avec la DRAC Centre-Val de Loire.