Cette série de photographies, du photographe Mathieu Pernot, interroge en quelque sorte l’incompatibilité entre le discours projeté et les usages concrets. Elle donne à voir les franges de la société avec ses laissés-pour-compte ou ses non-lieux : campements de roms, asiles psychiatriques, barres d’immeubles dressées contre l’horizon.
"Chacun de nous est en effet habité par une figure de l’habitat qu’il bricole et recompose, rustine et rapièce au petit bonheur des représentations dominantes, depuis les revues de mode jusqu’aux paysages d’arrière-plan des séries télévisées et aux lointains usages des ancêtres.“