Quel meilleur terrain que le parc de la Villette pour inviter les écoles d’architecture à célébrer le sport ? Venir au contact du public sur l’espace public, c’est la performance qu’ont réussie les étudiants en concevant avec leurs professeurs des architectures éphémères dans la dynamique des Jeux olympiques. Chacun des pavillons est ainsi dédié à une discipline sportive : Montpellier a choisi le skateboard, Saint-Étienne la gymnastique, La Réunion le surf, Paris-Malaquais l’escrime, Paris-Belleville l’athlétisme… L’opération “Archi-Folies”, lancée par le ministère de la Culture et parrainée par Bernard Tschumi, l’auteur du célèbre parc aux Folies rouges, a permis aux étudiants de transposer le sport dans un concept architectural, le tout formant un joyeux village, en deux séquences, soit une vingtaine de pavillons, où la structure est à la fête. Le choix constructif (majoritairement en bois) est ainsi déterminant dans cet exercice à l’échelle 1. On notera certains défis relevés par les écoles à exprimer les disciplines en mouvement, comme l’ENSA de Lyon pour la danse (Break the Cube), l’ESA dans un exercice combinant force et légèreté pour le badminton, ou encore l’ENSA de Versailles qui, pour mettre en scène l’équitation, a choisi la forme circulaire d’un manège, construit à partir de bottes de paille. Pendant les JO, ces folies hébergeront les fédérations sportives concernées, avant de rouvrir au public du 28 août au 3 septembre.